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Dans son Journal, le CNRS consacre un long article à la physique attoseconde et donc à « une autre dimension de l’infiniment petit : le temps. À la clé, la possibilité de visualiser et contrôler la dynamique des électrons et des réactions chimiques entre atomes ». Un domaine mis à l’honneur par le prix Nobel 2023 attribué à la physicienne Anne l’Huillier, conjointement au Français Pierre Agostini et l’Austro-Hongrois Ferenc Krausz.
Un exemple des sujets abordés : « La physique attoseconde apporte la dimension « temps » aux sciences de l’infiniment petit : ce n’est pas seulement l’état initial et l’état final d’un système qu’elle permet d’observer, mais aussi la transition de l’un à l’autre. Et ce n’est pas tout : les impulsions attosecondes permettent aussi de contrôler la dynamique des électrons dans la matière ».
Avant de vous laisser plonger (ou non) dans l’article du CNRS, une précision sur l’attoseconde : c’est un milliardième de milliardième de seconde, soit 10⁻¹⁸ seconde. « Comme aiment le rappeler les chercheurs, il y a autant d’attosecondes dans une seconde que de secondes depuis le Big Bang », précise le CNRS.