
Les États-Unis prévoyaient de retourner sur la Lune, pour la première fois depuis plus de cinquante ans et la mission Apollo 17, avec la toute nouvelle fusée Vulcan Centaur de la co-entreprise américaine United Launch Alliance (ULA) regroupant Boeing et Lockheed Martin. Celle-ci a lancé Peregrine, le premier alunisseur développé par une entreprise privée, Astrobotic.
Si le décollage s’est, semble-t-il, bien passé lundi matin, Astrobotic a expliqué lundi soir sur X (anciennement Twitter) que le vaisseau souffrait d’une « anomalie du système de propulsion ». Un peu plus tard, l’entreprise expliquait que « malheureusement, il semble que la panne au sein du système de propulsion cause une perte critique de carburant ».
Dans un dernier message, l’entreprise explique que la fuite « fait fonctionner les propulseurs du système de contrôle d’attitude (ACS) du vaisseau spatial bien au-delà de leur cycle de vie prévu pour empêcher l’atterrisseur d’une chute incontrôlable ».
Elle rajoute qu’elle peut encore le garder dans un état stable face au soleil pendant environ 40 heures supplémentaires. Or cet état stable est important pour que les panneaux solaires de la mission soient dirigés vers le soleil pour produire le maximum d’électricité.
« À l’heure actuelle, l’objectif est de rapprocher Peregrine le plus près possible de la distance lunaire avant qu’il ne perde la capacité de maintenir sa position de pointage vers le soleil et ne perde ensuite sa puissance » ajoutait Astrobotic.