Largage et arc-en-ciel

Un institut chinois, proche des autorités du pays, affirme être capable d’identifier les personnes se servant d’AirDrop sur leur iPhone pour diffuser des contenus. La Chine évoque notamment une chasse aux dissidents.
AirDrop est une fonctionnalité débarquée dans les appareils Apple en 2011, avec iOS 7 et OS X Lion. Elle est devenue particulièrement populaire entre personnes détenant des iPhone, car elle permet d’envoyer rapidement du contenu (images, fichiers, fiches contacts, etc.) à un autre appareil sans nécessiter de numéro de téléphone ou d’adresse email. On peut donc envoyer des données à une personne tout juste rencontrée ou même un parfait inconnu.
Le fonctionnement d’AirDrop est simple. Depuis un contenu, on utilise le bouton de Partage, puis on sélectionne l’icône AirDrop. Un panneau s’ouvre alors pour afficher les appareils proches, tout du moins ceux dont la fonction, le Bluetooth et le Wi-Fi sont actifs (les trois sont obligatoires). Après quoi, on valide la demande d’envoi, qui devra être acceptée par l’autre appareil pour que le transfert s’initie.
Il y a deux grands modes de réception : « Contacts uniquement » et « Tout le monde ». Jusqu’à l’année dernière, ce dernier fonctionnait sans limite de temps. La version 16.2 d’iOS a cependant introduit un changement majeur : on ne peut activer le mode « Tout le monde » que pour un maximum de 10 minutes.
Officiellement, il s’agissait d’éviter les abus. Officieusement, il se murmurait qu’il s’agissait d’une demande de la Chine, car ce changement était d’abord apparu dans l’Empire du Milieu, avant d’être généralisé.