Vendeur d'ARM
La série noire continue pour le géant états-unien des semi-conducteurs. Après avoir publié l’un des pires résultats en 56 ans d’existence, Intel a revendu sa participation dans la société britannique Arm Holdings. Le japonais SoftBank, principal actionnaire de ce dernier, vient de son côté d’abandonner le projet de puces d’IA qu’il avait conçu avec Intel pour concurrencer NVIDIA.
Intel, qui avait été l’un des principaux investisseurs lors de l’introduction en bourse d’Arm au NASDAQ en septembre dernier, vient d’indiquer à la Securities and Exchange Commission (SEC) avoir vendu l’intégralité de sa participation dans Arm Holdings. L’entreprise a aussi revendu ses actions de la société de cybersécurité Zerofox, et réduit sa participation dans Astera Labs, un développeur de plateformes de connectivité pour les entreprises, résume Tom’s Hardware :
« Intel a généré quelque 147 millions de dollars en vendant sa participation dans Arm Holdings, une somme relativement faible pour une société qui a enregistré une perte de 1,6 milliard de dollars au cours de son deuxième trimestre. Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus d’Intel pour réduire les coûts, qui comprennent d’importantes suppressions d’emplois et des réductions de dépenses. »
Bloomberg a en effet repéré que dans sa déclaration à la SEC en date du 13 août, Intel ne détenait plus les 1,18 million d’actions qu’elle avait déclaré posséder il y a trois mois. Le prix moyen de l’action d’Arm durant cette période était de 124,34 dollars par action, ce qui lui aurait permis de récupérer 147 millions de dollars.
Un des pires rapports de résultats en 56 ans d’existence
Intel n’en a pas moins enregistré une perte nette de 120 millions de dollars sur ses investissements en actions au cours de la même période, souligne Bloomberg, pour qui la société « peine à reprendre pied dans un secteur qu’elle dominait autrefois » :