
Comme nous avons eu l’occasion de l’expliquer dans la première partie de notre dossier sur les CPU (note à moi-même : penser à le finir…), l’Intel 4004 est le premier microprocesseur à avoir été commercialisé.
Il intégrait pour rappel 2 300 transistors et la puce ne disposait que de 16 pins. Elle était capable d’exécuter 92 600 opérations par seconde avec une vitesse de fonctionnement de 740 kHz. De son côté, le noyau Linux est arrivé 20 ans plus tard, en 1991
Dmitry Grinberg a réussi à booter le noyau Linux de Debian dessus, en seulement 4,76 jours. Quelques précisions pour les septiques :
« Bien sûr, Linux ne peut pas et ne veut pas démarrer directement sur un 4004. Il n’y a pas de compilateur C ciblant le 4004, et il n’a pas été possible d’en créer un en raison des limitations de l’architecture. La quantité de ROM et de RAM adressable est également trop faible ».
Solution de contournement : l’émulation. « Mon objectif initial était de rester dans la limite 4 Ko de code, car c’est ce qu’un 4004 non modifié peut gérer. 4 Ko de code, ce n’est pas grand-chose pour émuler un système complet ». Après avoir analysé différentes options, il est partie sur le MIPS R3000.