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10 experts ont 72 jours pour « déterminer le bon usage des écrans : il en va de l’avenir de nos démocraties »

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Capture d'écran de la présentation du Digital Coach de Xooloo

Appelant à « reprendre le contrôle de nos écrans qui, trop souvent, enferment là où ils devraient libérer », Emmanuel Macron appelle dix experts à l’aider, d’ici la fin mars, à « déterminer le bon usage des écrans pour nos enfants, parce qu’il en va de l’avenir de nos sociétés et de nos démocraties ».

« Nous engagerons un réarmement civique », a martelé Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse, reprenant une expression formulée dans ses vœux du 31 décembre dernier. « Chaque génération de Français doit apprendre ce que la République veut dire : une histoire, des devoirs, des droits, une langue, un imaginaire, le sens profond du respect et de l’engagement, et cela dès l’enfance, en renforçant le soutien et l’exigence vis-à-vis des parents, en reprenant aussi le contrôle de nos écrans qui, trop souvent, enferment là où ils devraient libérer ».

Ce pourquoi, et « sur la base de recommandations que feront les experts que j’ai réunis la semaine dernière, nous déterminerons le bon usage des écrans pour nos enfants dans les familles, à la maison comme en classe, parce qu’il en va de l’avenir de nos sociétés et de nos démocraties ».

Le sujet de l’exposition aux écrans, souligne l’AFP, « est très important pour la solidité de nos démocraties, parce que si on a des adolescents et des futurs citoyens dont le rapport à la vérité a été mal bâti, en tout cas construit sur des réseaux sociaux où la différence entre la vérité et la contre-vérité n’était pas claire, bonjour la génération des complotistes », a encore déclaré Emmanuel Macron.

« On a laissé beaucoup de familles sans mode d’emploi. […] Il faut qu’on ait un consensus scientifique, que les scientifiques commencent à nous donner un plan et qu’on éclaire un débat public, qui viendra ensuite », a-t-il précisé.

« Il y aura peut-être des interdictions, des restrictions »

Le chef de l’État a ainsi réuni la semaine dernière une commission d’experts, dont les travaux doivent être rendus « fin mars ». Il s’est dit désireux que « les meilleurs scientifiques, […] à la fois des épidémiologistes, des cliniciens, des sociologues, toutes les disciplines, puissent nous dire “Avant tel âge, ça n’est pas raisonnable de mettre un écran devant un enfant” ».

Sur la base de leurs recommandations, « il y aura peut-être des interdictions, il y aura peut-être des restrictions » et « peut-être aussi des restrictions sur les contenus », a-t-il avancé, sans préciser dans quel cadre.

Ce groupe « d’experts sur l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans », constitué le 10 janvier, a déjà tenu sa première réunion de travail, confirme l’Élysée à Ouest France, et va devoir travailler sur « quatre axes » :

  1. Faire émerger un constat partagé de l’impact des écrans sur la santé mentale et physique, et indiquer les besoins en recherche.
  2. Évaluer « l’efficacité et l’appropriation concrète des dispositifs de régulation » (contrôle parental).
  3. Définir une doctrine d’utilisation des écrans avec des recommandations concrètes
  4. Proposer de valoriser des outils numériques adaptés à tous les publics, selon les âges.

La liste des 10 experts dénombre un psychiatre, une neurologue, deux spécialistes de l’éducation, deux juristes, deux spécialistes du numérique, un psychologue et un épidémiologiste. Elle regroupe « des profils qui n’ont pas le même discours sur le sujet », résume CheckNews, mais « aucun sociologue ».

« Certaines positions simplistes sur les écrans »


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