Le nouvel Outlook doit remplacer le logiciel existant, aujourd’hui dans sa version 2024. Le remplaçant est bâti sur une base de version web encapsulée, dans laquelle Microsoft ajoute progressivement des fonctions.
La mouture finale du nouvel Outlook (puisque c’est son nom) est arrivée en septembre 2023. Depuis, Microsoft n’a de cesse de le pousser en avant. Sur une installation neuve de Windows 11 24H2, il est présent et est le client e-mail par défaut, remplaçant Courrier et Calendrier. Dans les entreprises, la société le met aussi en avant, mais le mouvement est plus lent. Ce qui était auparavant proposé sous opt-in va cependant évoluer vers l’opt-out.
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Dans un billet, Microsoft avertit ainsi que la transition de l’actuel vers le nouvel Outlook surviendra en avril 2026 pour les comptes 365 Enterprise. Le déploiement sera automatique, mais les administrateurs auront la possibilité de refuser la bascule, ou de revenir à l’ancienne version si la nouvelle ne donnait pas satisfaction.
Et c’est là tout le problème : le nouvel Outlook évolue lentement et ne contient pas forcément toutes les fonctions de l’Outlook classique. Un vrai mode hors connexion vient tout juste d’arriver, alors qu’il était réclamé à cor et à cri depuis au moins deux ans.
Microsoft met en avant son Copilot, ses thèmes, l’épinglage des e-mails ou encore la fonction Snooze. Mais des fonctions comme la boite universelle, le renommage des dossiers dans la zone latérale gauche, l’absence d’actions sur les notifications ou encore l’impossibilité de récupérer un fichier PST continuent de lui donner mauvaise presse. La nouvelle application ne prend pas non plus en charge les comptes sur site. La migration ne sera d’ailleurs pas proposée automatiquement si ce type de compte est détecté dans l’organisation.