Avec des images tout est plus simple ?
La semaine dernière se tenait le 51e festival international de la bande dessinée d’Angoulême. À cette occasion, le CNRS a publié dans son Journal un article intitulé BD et science : pourquoi la recherche rêve de bulles. On y découvre les liens entre la science et la bande dessinée, ainsi que les messages que cela permet de faire passer.
« De nombreux scientifiques adoptent ce support comme outil de médiation, voire d’écriture de leurs recherches », explique le Centre national de la recherche scientifique. Il nous propose une interview maison de Boris Pétric, anthropologue et directeur de recherche au CNRS.
Un partenariat gagnant-gagnant
Il commence par rappeler que le phénomène des bandes dessinées consacrées à la science est « relativement nouveau, même si les rapports entre recherche et dessin sont bien plus anciens ». Les deux parties y trouvent leur intérêt.
D’un côté le monde de la BD qui peut étendre son champ d’action et ainsi booster ses ventes, de l’autre les scientifiques « qui ont envie de se lancer dans cette aventure ». Ils peuvent en effet toucher de nouveaux publics et faire passer des messages à un plus grand nombre.