Cloué au sol faute de certification, la start-up allemande Volocopter, fondée en 2011, vient de déposer le bilan.
Ses taxis volants auraient dû s’envoler au-dessus de Paris pendant les Jeux Olympiques, cet été. Mais faute de certification de sécurité, les véhicules sont restés au sol.
L’insolvabilité déclarée le 26 décembre devant le tribunal de Karlsruhe ne signifie pas l’arrêt total des activités : un administrateur prendra en charge la poursuite des opérations quotidiennes, et Volocopter va tenter de réunir des investisseurs pour un nouveau tour de financement.
La semaine dernière, son concurrent Lilium, lui aussi à court de liquidités, a trouvé in extremis un repreneur (un consortium d’investisseurs européens et nord-américains).