
Le gouvernement britannique y travaillait depuis plusieurs mois, c’est désormais sur les rails : il annonce la création de mesures pour sévir contre les deepfakes pornographiques non consentis au Royaume-Uni.
Le gouvernement prévoit aussi de créer une nouvelle infraction pénale concernant la prise d’images intimes sans le consentement de la personne concernée, ainsi que l’installation d’équipement « dans le but de commettre ces infractions ».
« Il est inacceptable qu’une femme sur trois ait été victime d’abus en ligne », a déclaré la sous-secrétaire d’État en charge des victimes Alex Davies-Jones, soulignant que ces nouvelles infractions « aideront à prévenir les agressions numériques ».
Le fait de partager ou de menacer de partager des images intimes était déjà une infraction, mais la création de ces images (que ce soit par capture ou par deepfakes) n’était jusque-là condamnable que dans de rares cas, dont celui d’upskirting (le fait de prendre des photos sous la jupe ou la robe).