Il aura fallu bien des années, mais Google a jugé que le temps était venu : le service Drive gère enfin la synchronisation différentielle.
Ce fonctionnement permet de n’envoyer vers les serveurs que les parties modifiées des fichiers. Sur un fichier de 200 Mo par exemple, modifier 50 ko n’enverra que ces derniers, pas l’intégralité des 200 Mo. Les concurrents la prennent en charge depuis longtemps. OneDrive avait ainsi achevé le déploiement en avril 2020. DropBox était le premier sur ce créneau, des années encore avant OneDrive.
Cet ajout a sans doute perdu de sa superbe depuis la progression de la fibre dans les foyers. Il a cependant de l’importance sur les connexions cellulaires, surtout quand elles sont utilisées en partage sur les ordinateurs.
Comme indiqué dans une note de Google vendredi dernier, le déploiement est terminé pour l’ensemble des comptes Workspace et personnels. Pour en profiter, il faut avoir la dernière révision du client Google Drive pour Windows ou macOS.
Le 9 janvier, Google a également annoncé la présence de Gemini dans la liseuse PDF de Drive, permettant les interactions avec les documents pendant leur lecture. D’autres fonctions sont d’ailleurs arrivées ces derniers temps. Par exemple, l’envoi de demandes pour les signatures électroniques sur le PDF ou, pour les administrateurs, la possibilité de déclarer que des fichiers ne peuvent être ni copiés, ni téléchargés, ni imprimés, dans le cadre du service Enhanced IRM (Information Rights Management).