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La France compte lever 2,5 milliards pour créer une fondation pour « l’intérêt général »

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L'intérêt de quel général ?
La France compte lever 2,5 milliards pour créer une fondation pour « l’intérêt général »

Au Sommet sur l’IA de début février, la France prévoit d’annoncer la création d’une fondation consacrée au développement de l’intelligence artificielle pour l’intérêt général et de lever 2,5 milliards d’euros pour la financer.

Dans le cadre du Sommet de l’IA, qui se tiendra à Paris du 6 au 11 février prochain, la France compte créer une fondation dédiée à « l’intérêt général ». Pensée dans le prolongement des objectifs de l’ONU de démocratiser l’IA, la fondation aurait pour fonction de créer des briques d’intelligence artificielle (IA) open source et des jeux de données à destination de tout État ou entreprise qui souhaiteraient s’en servir.

Bâtie sur un modèle de gouvernance public-privé, cette fondation devrait, selon Contexte, travailler aussi sur des critères et définitions communes de l’open source. De fait, de nombreux acteurs de l’industrie déclarent fournir des solutions open source, quand bien même leurs technologies ne sont pas réellement accessibles librement.

Pour financer le projet, la France cherche à lever 2,5 milliards d’euros sur cinq ans, dont 500 millions d’euros en 2025, selon les propos de l’envoyée spéciale du président de la République pour l’IA, Anne Bouverot, auprès de La Tribune Dimanche.

Mettre la France et l’Europe « sur la carte mondiale de l’IA »

Dans un entretien avec l’hebdomadaire, l’ingénieure a précisé : « La France dispose d’un formidable écosystème et Paris dispose de tous les atouts pour être un hub de l’innovation », où les liens entre start-ups et grands groupes peuvent se « multiplier ». Les organisateurs du sommet, explique-t-elle encore, souhaite « que la France – et l’Europe – s’impose sur la carte mondiale de l’intelligence artificielle ».

L’événement sera coprésidé par Emmanuel Macron et le premier ministre indien Narendra Modi, un choix qu’Anne Bouverot explique par la nécessité de « faire entendre » la voix « importante » des pays émergents dans la bataille de l’IA qui « ne se joue pas uniquement entre la Chine et les États-Unis ».

Six jours de rencontre sur l’IA

La période du 6 au 11 février sera émaillée d’une multiplicité d’événements organisés à Paris et en Ile de France. Deux journées scientifiques seront animées sur le plateau de Saclay les 6 et 7 février, en parallèle desquelles sont aussi organisés des événements comme l’AI France Summit du syndicat Numeum ou les débats « IA : la voie citoyenne » coorganisés par le Conseil national du numérique et le Conseil économique social et environnemental.

Le weekend des 8 et 9 février sera dédié aux enjeux culturels, et notamment aux questions de droits d’auteur. Quant au sommet diplomatique en lui-même, il aura lieu les 10 et 11 février, au Grand Palais. Les programmes précis doivent être mis à jour prochainement sur le site de l’Élysée.


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