C’est en tout cas l’information annoncée par Bloomberg et reprise par Libération. Les coupes – qui concernent environ 6 % des effectifs – se feront en France et en Italie via « des départs volontaires, dont des retraites anticipées », selon nos confrères.
Un porte-parole de l’entreprise confirme avec des mots dont les communicants ont le secret : « dans les semaines à venir, nous allons commencer un dialogue constructif avec les représentants du personnel ». Libération rappelle que STMicroelectronics est « né de la fusion d’entreprises publiques françaises et italiennes en 1987 ».
Il y a quelques jours, la société a présenté ses résultats pour le quatrième trimestre de l’année avec une baisse de 22,4 % de ses revenus, pour arriver à 3,321 milliards de dollars. La société est toujours bénéficiaire avec 341 millions de dollars, contre plus d’un milliard il y a un an.
En bourse, l’action a perdu 8 % après l’annonce de son bilan, mais elle a surtout perdu plus de 40 % depuis l’été dernier.
