Chapeau.bat
Comme tous les six mois, une nouvelle Fedora vient apporter une longue liste d’améliorations. Outre les dernières versions disponibles des composants, on y trouve notamment le nouvel installeur Anaconda et de nouveaux Spin.
Fedora est le laboratoire à ciel ouvert de Red Hat. La distribution Linux s’est fait un nom chez les personnes appréciant d’avoir toujours les dernières nouveautés. Contrairement à des systèmes attendant des moutures éprouvées, au premier rang desquelles Debian, Fedora n’hésite pas à « foncer ». La version 25 fut ainsi la première à basculer sur Wayland par défaut, Fedora 33 a adopté le système de fichiers Btrfs par défaut pour les nouvelles installations, etc. En général, ces bascules interviennent des années avant les autres distributions.
Les évolutions de Fedora sont donc suivies de près, car elles indiquent souvent les changements que l’on retrouvera dans bon nombre d’autres systèmes.
Le nouvel Anaconda est là
Fedora 42 est équipée du nouvel installeur Anaconda. Maintes fois reporté, ce composant essentiel dispose d’une nouvelle interface Web UI et a été entièrement réécrit. C’est peu dire que l’expérience générale est modernisée : l’enchainement des actions est plus fluide, le nombre d’étapes est indiqué dans la colonne de gauche et on apprécie particulièrement le nouvel outil de partitionnement, dont la vue résumée est beaucoup plus claire. Il n’oblige plus non plus à valider les choix par un bouton exotiquement situé en haut à gauche de la fenêtre.