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Dans la recherche, l’IA pourrait faire « plus de mal que de bien »

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IA partout, reflexion nulle part ?
Dans la recherche, l’IA pourrait faire « plus de mal que de bien »

De la philosophie aux mathématiques en passant par la médecine, l’IA devient un outil banal en recherche. Mais des chercheurs mettent en garde contre une utilisation de l’intelligence artificielle sans protocoles clairs pour détecter les erreurs. Ils affirment que cette technologie pourrait faire « plus de mal que de bien » si elle est mal utilisée.

L’IA est ajoutée un peu à toutes les sauces de la recherche aujourd’hui. Elle est devenue un outil parmi tant d’autres dans beaucoup de domaines. En 2024, des chercheurs montraient dans un article mis en ligne sur la plateforme arXiv que 9 % des articles scientifiques qu’ils ont analysés avaient un lien (« ai-engaged ») avec l’intelligence artificielle.

Ce chiffre ne reflète pas seulement l’augmentation des recherches en IA, mais aussi celle de son utilisation dans les autres champs, que ça soit en agriculture, en biologie, en histoire, en physique ou en philosophie.

L’Inserm expliquait récemment encore s’appuyer sur un réseau de neurones pour s’attaquer à la mort subite d’origine cardiaque. « Mais la course à l’utilisation de l’IA n’est pas sans conséquences », affirment Arvind Narayanan et Sayash Kapoor, deux chercheurs de l’université de Princeton dans la revue scientifique Nature.

Le rêve d’une IA qui permettrait de tout faire, par exemple lire les papyrus d’Herculanum, cache parfois des difficultés.

L’IA est un outil qui comporte des risques


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