C’est trou blanc, n’est-ce pas ?
Les trous noirs, tout le monde ou presque connait et arrive à se faire une idée de ce que c’est. Aujourd’hui, on va parler des trous blancs qui, selon la théorie de la gravitation quantique à boucles, seraient l’évolution des trous noirs. Reste maintenant à les observer, pas une mince affaire.
La première question qui vous vient certainement à l’esprit est : qu’est-ce qu’un trou blanc ? Comme leur nom l’indique, c’est l’exact opposé d’un trou noir : « les trous blancs expulseraient matière et lumière sans jamais en absorber », explique le Journal du CNRS. S’il est impossible de s’échapper d’un trou noir, il serait donc impossible de rentrer dans un trou blanc, troublant n’est-ce pas ?
De « simples curiosités mathématiques » ?
Il s’agit d’une hypothèse, plus ou moins crédible selon les scientifiques, et pour beaucoup « ces astres exotiques ne seraient que de simples curiosités mathématiques ». Néanmoins, selon le Journal du CNRS, « certains scientifiques commencent à croire très sérieusement à leur existence car ils sont parvenus à élaborer un scénario convaincant pour expliquer leur formation : d’après eux, les trous blancs constituent le stade ultime de l’évolution des trous noirs ».
Pour le CNRS, la détection d’un trou blanc « établirait la gravité quantique et pourrait expliquer l’origine de la matière noire ».
Puisqu’on n’est pas à une supposition près, le Big Bang pourrait être un trou blanc. Sur ce sujet, Jacques Fric, actuel vice-président de la Commission Cosmologie de la Société Astronomique de France, a publié en 1997 une traduction des travaux de Philip Gibbs portant sur le Big Bang, les trous noirs et les trous blancs.