
L’Agence nationale des fréquences intervient sur le terrain lorsqu’elle est sollicitée pour un brouillage sur les ondes. Dans le cas présent, l’affaire prend les airs : « les hélicoptères du SAMU et les avions sont perturbés [à] une trentaine de kilomètres de Lille, à proximité de l’aérodrome de Merville (59) ».
L’ANFR nous livre alors le détail de son enquête. On vous laisse découvrir le détail pour sauter directement à la conclusion : « un véhicule professionnel en intervention, sans doute géolocalisé, dont la localisation a été neutralisée par un brouilleur installé par le conducteur ».
L’Agence rappelle que « la possession d’un brouilleur GPS est, au même titre que son utilisation et le brouillage causé, un délit soumis à une sanction pouvant aller jusqu’à 6 mois de prison et 30 000 euros d’amende au titre du code des postes et des communications électroniques (CPCE) ».
Ce n’est pas fini. Dans la suite de l’enquête, un brouilleur multi-bandes acheté sur Internet est identifié comme étant la cause de brouillage. Nouveau rebondissement : « l’émission perturbatrice continue !… C’est alors qu’un second brouilleur est découvert, caché dans le cabanon du jardin ! De quoi brouiller une large zone ».
Tout se termine bien dans les ondes : « Grâce à la traque efficace et la réactivité des enquêteurs de l’ANFR, les perturbations affectant les hélicoptères du SAMU et les avions aux alentours de Merville ont été définitivement supprimées ».