
L’alternative paiement ou publicité comportementale de Meta mise en place sur Facebook et Instagram est de nouveau attaquée.
La première plainte a été déposée par noyb auprès de la CNIL autrichienne en novembre dernier. 19 associations européennes (dont l’UFC-Que Choisir) avaient embrayé début décembre en s’adressant au réseau européen des autorités de protection des consommateurs (CPC).
L’UFC-Que Choisir passe cette fois au niveau national pour une plainte en solo auprès de la CNIL et « demande à l’autorité française de contraindre Meta à se conformer aux règles et principes du RGPD ».
- Plainte contre l’alternative paiement ou publicité comportementale de Meta
- 19 associations européennes de consommateurs portent plainte contre Meta
Dans son communiqué, l’association de consommateurs déplore que le nouvel abonnement de Meta soit « un écran de fumée destiné à détourner l’attention du consommateur quant au traitement illicite de ses données personnelles ».
Comme dans les autres plaintes, l’UFC pointe que Meta ne respecterait les conditions d’un consentement « éclairé et donné librement » comme l’impose le RGPD. Mais elle ajoute que « Meta ne démontre pas limiter la collecte de données, au contraire. L’entreprise aspire simplement toutes les données possibles et imaginables ».
« En réalité, l’entreprise fait usage de technologies dites « espionnes » présentes dans la majorité des applications et sites web afin d’effectuer un profilage constant des consommateurs, lequel est basé sur l’analyse en temps réel de leurs activités, leur géolocalisation, leur personnalité, leurs comportements, leurs attitudes, leurs émotions… » ajoute l’association.