Et si on se donnait les moyens de bien faire ?

Les pirates ont récupéré au cours des derniers mois des données personnelles des français, par coup de dizaines de millions, excusez du peu. Ce n’est pas sans conséquence et, le pire, c’est que l’on ne peut pas y faire grand-chose. Il faudrait une véritable prise de conscience sur l’importance de la cybersécurité, avec des formations et des moyens (humains et financiers).
Les fuites de données personnelles des français font les gros titres ces derniers jours. On a presque l’impression de jouer à « kika la plus grosse », un jeu dont nous sommes les héros (bien malgré nous). Mais ce jeu n’est pas nouveau, loin de là.
510 000 à l’Assurance Maladie… petit joueur !
Et pas besoin de remonter loin dans le temps. On ne va d’ailleurs volontairement pas aller plus loin que deux ans en arrière. Le 17 mars 2022, l’Assurance Maladie annonce que des « attaquants ont pu se connecter à des comptes dont les adresses e-mail avaient été compromises (19 comptes de professionnels de santé ont été identifiés) ».
L’aspiration des données commence : nom, prénom, date de naissance, sexe, numéro de Sécurité sociale et données relatives aux droits (déclaration d’un médecin traitant, attribution de la complémentaire santé solidaire ou de l’aide médicale d’État, éventuelle prise en charge à 100 %). 510 000 assurés sont concernés par cette fuite de données avant que l’attaque ne soit bloquée.