
La « quasi-totalité » des 14 prévenus, tous ressortissants ivoiriens vivant en France, accusés d’avoir blanchi de l’argent de cette escroquerie ont été condamnés. Les peines vont « jusqu’à trois ans de prison, aménageables avec un bracelet électronique ». Les amendes de 8 à 15 000 euros, rapporte Le Parisien.
« Le caractère de bande organisée n’a toutefois pas été retenu par les juges, et aucune interdiction de territoire français n’a été prononcée », alors que le parquet en avait réclamé trois.
Les prévenus, « tous nés dans les années 1990 en Côte d’Ivoire, sans casier, un facteur, un gardien d’immeuble, un conseiller bancaire… vivant en Île-de-France, au Raincy, à Mantes-la-Jolie, en province, au Mans, à Orléans… », étaient poursuivis pour avoir fait transiter des centaines de milliers d’euros, « jamais saisis ».
« Tout se passait en Côte d’Ivoire, en France, c’est l’argent qui transitait » via des « comptes taxis » qu’ils auraient ouverts eux-mêmes, ou fait ouvrir par des « mules » pour faire transiter les virements des victimes. Ils prenaient une commission de « 10 à 15 % », précise Le Parisien, qui rappelle que « plus de 10 000 signalements et 287 plaintes avaient donné lieu à « une vaste enquête internationale, à partir de 2021 ».
L’un des avocats indique faire appel de cette décision. « Quant aux victimes qui se sont manifestées, elles ont rendez-vous en octobre pour évaluer leur préjudice », souligne Le Parisien. Les donneurs d’ordre n’auraient, par ailleurs, pas été identifiés.