
Selon une enquête de Reuters, si l’embargo sur les ventes de semi-conducteurs NVIDIA en Chine permet de baisser significativement le nombre de ces puces vendues, des organisations militaires et des institutions de recherche travaillant sur l’IA ont réussi à s’en procurer « quelques lots ».
Des documents que l’agence de presse a pu consulter listent des achats de GPU A100, H100 du fabricant ainsi que des GPU A800 et H800 spécifiquement développés pour le marché chinois avant que leur vente ne soit aussi interdite en octobre 2023. Selon Reuters, les fournisseurs ne sont ni NVIDIA directement ni des revendeurs approuvés par l’entreprise.
L’agence explique que ce maintien d’une demande d’accès à ces puces souligne « l’absence de bonnes alternatives pour les entreprises chinoises, malgré le développement naissant de produits concurrents par Huawei ».
Parmi les acheteurs reconnus par Reuters, l’Institut de technologie de Harbin et l’Université des sciences électroniques et des technologies de Chine qui ont tous les deux été directement ciblés par l’embargo américain, accusés de travailler sur des sujets militaires contraires à l’intérêt national des États-Unis.