
Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep, présentait la semaine dernière ses vœux pour l’année 2024, l’occasion de prendre la température du côté du régulateur et de ses priorités pour cette année. Le fil conducteur était « changement d’époque » (l’expression revient dix fois dans la retranscription)… même si l’Autorité semble parfois en prendre conscience avec du retard.
Presse : mettre « le lecteur au centre de ses décisions »
Ses premiers mots vont vers la presse. Hé oui, Arcep signifie pour rappel Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse. Cette activité est donc dans son giron.
La présidente évoque « la consommation d’information par le biais des réseaux sociaux, la baisse des recettes publicitaires, la prolifération des fausses informations, le développement de l’intelligence artificielle générative ».
C’est un phénomène de plus en plus important, notamment avec la mise en ligne de vrais-faux sites alimentés par des IA. Nous avions par exemple identifié un « auteur » capable de publier 150 articles… par jour. Pour d’autres, comme Google, c’est un non sujet.
Laure de la Raudière ne fait par contre aucune annonce concrète sur d’éventuelles mesures. Elle indique simplement « que l’Autorité place le lecteur au centre de ses décisions ».