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L’Éducation nationale signe pour au moins 74 millions d’euros de solutions et services Microsoft

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L’Éducation nationale signe pour au moins 74 millions d’euros de solutions et services Microsoft

Le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse vient d’attribuer le marché public qui vise à équiper ses services centraux et les établissements supérieurs en solutions Microsoft, des postes client aux datacenters. L’enveloppe prévisionnelle se monte à un minimum de 74 millions d’euros, en nette hausse par rapport au précédent contrat, alors même que le ministère vient d’enjoindre dans une nouvelle circulaire les établissements scolaires à exclure « toute utilisation de solution non souveraine dans le domaine de l’éducation ».

Si la doctrine technique du numérique pour l’éducation prône l’utilisation prioritaire de solutions libres et souveraines, la rue de Grenelle est loin d’en avoir fini avec les logiciels américains. Le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse vient en effet d’attribuer un marché public, composé de trois lots, qui englobe la fourniture de solutions Microsoft, ainsi que l’ensemble des services d’accompagnement et de support technique associés.

Jusqu’à 152 millions d’euros sur quatre ans

L’avis, publié le 14 mars dernier au Bulletin officiel, porte plus précisément sur la « concession de droits d’usage à titre non exclusif de diverses solutions de type Microsoft ou équivalent, de support, de gestion, de prestations, de formations et d’assistance technique associées ».

Le marché couvre un périmètre important, puisqu’il doit répondre à la fois aux besoins des agents des services centraux ou déconcentrés du ministère de l’Éducation nationale, à ceux des établissements de formation et de recherche, mais aussi à ceux des agents des ministères de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et des Sports et des jeux olympiques et paralympiques.

Il prend la forme d’un accord-cadre qui ne prévoit qu’un montant maximum de dépenses, fixé à 152 millions d’euros hors-taxe, pour une durée maximale de quatre ans. Au sein de cette enveloppe, c’est le lot 1, consacré à la « fourniture de solutions MPSA, EES et CSP-NCE-Educ de Microsoft ou équivalent » qui constitue le plat de résistance, avec un budget indicatif estimé à 16 millions d’euros HT par an, dans la limite d’un plafond fixé à 130 millions d’euros sur quatre ans.

Le dossier de consultation, que Next a pu consulter, révèle plus précisément la ventilation indicative de l’enveloppe entre les différents lots et les usages associés. Il souligne également les besoins grandissants en solutions « Microsoft ou équivalent » affichés par le ministère de l’Éducation nationale, notamment à destination des centres de formation et de recherche, alors même que le Code de l’éducation prévoit depuis 2013 que le service public de l’enseignement supérieur utilise « en priorité » des logiciels libres.


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