Selon bison futé, avis de bouchon en 2030

Deux sociétés françaises (CTO et TDF) unissent leurs forces pour proposer aux opérateurs de télécommunication de la 5G sur les bandes millimétriques (26 GHz) entre le sol et des satellites à très basses altitudes. Le projet n’est encore qu’au début
Des offres pour accéder à Internet par satellite sont déjà disponibles dans de nombreuses zones du globe. La plus connue est sans aucun doute Starlink de SpaceX avec des milliers de satellites déjà déployés et des forfaits dans plusieurs pays du monde, dont la France. Selon les retours que nous pouvons en avoir, le service fonctionne parfaitement en France, avec une bonne stabilité.
Starlink s’est lancé il y a plusieurs années et recycle à tour de bras les premiers étages des lanceurs Falcon 9 pour installer tous les éléments de sa constellation. Elle comprend actuellement plus de 10 000 satellites en orbite. En Europe, la concurrence s’organise avec notamment Eutelsat (OneWeb). Cette constellation comprend « 600 satellites défilants en orbite autour de la Terre à une altitude de 1200 km », plus haut que Starlink qui débute à 340 km.
D’autres projets sont en cours, notamment Kuiper d’Amazon et le projet européen (et souverain) Iris², avec à la fois « des satellites en orbite terrestre moyenne (MEO) et des satellites en orbite terrestre basse (LEO) ». Les satellites de ces deux projets ne sont pas encore lancés.
Un protocole d’accord entre CTO et TDF sur la 5G « spatiale »
Voilà que deux nouveaux acteurs – Constellation Technologies et Opérations (CTO) et TDF – se lancent sur ce marché et veulent « offrir la connectivité spatiale aux opérateurs télécom ». La cible n’est donc pas exactement la même puisque Starlink vise aussi bien les professionnels que le grand public. Les deux partenaires ont signé un protocole d’accord (MoU, pour Memorandum of Understanding).