We all live in a cable submarine, cable submarine, cable submarine
![[Dossier] Internet, mode d’emploi : fibres optiques et câbles sous-marins (partie 6)](http://next.ink/wp-content/uploads/2025/04/Dossier-internet_fibre_cables.webp)
Les câbles sous-marins à fibre optique sont les véritable épines dorsales de l’Internet mondial. Ils permettent de relier des pays et des continents, en complément de la fibre optique sur terre (et en l’air). Sur le papier, la solution semble idéale, mais elle a des contraintes techniques, notamment le besoin de répéteurs à intervalles réguliers.
Dans les précédents articles de notre dossier sur le fonctionnement d’Internet, nous avons pu suivre le voyage d’une requête. Nous sommes partis d’une URL, passée à la moulinette du DNS pour trouver l’adresse IP du serveur, puis nous avons utilisé les routes BGP pour le rejoindre. Un peu de peering et de transit via des points d’échange, éventuellement un « détour » par les CDN pour éviter de faire le tour de la Terre pour pas grand-chose, nous voilà à destination. Sur le papier, cela fonctionne bien. Mais en pratique, comment relie-t-on ce petit monde ?
Dans cette sixième partie, nous allons parler du cœur des réseaux. La principale technologie utilisée pour transporter des données est la fibre optique… mais on va commencer par briser un mythe auquel certains sont peut-être encore attachés : la fibre n’est pas le moyen le plus rapide (au sens de la latence) de transmettre des données.