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Pete Hegseth encore accusé d’avoir partagé sur Signal des plans militaires à des proches

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Pete Hegseth encore accusé d’avoir partagé sur Signal des plans militaires à des proches

Non content d’avoir invité un journaliste dans une boucle Signal sur la préparation de frappes américaines contre des Houthis au Yémen, le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, est accusé d’avoir informé une autre boucle Signal de ces frappes. Dans cette boucle, se trouvaient entre autres sa femme, son frère et son avocat personnel.

Le gouvernement de Donald Trump a du mal à refermer le scandale surnommé « Signalgate » par certains. Il y a un peu plus d’un mois, le rédacteur en chef de The Atlantic racontait qu’il s’était retrouvé dans une boucle Signal aux côtés de J.D. Vance, Marco Rubio ou encore du ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, qui préparaient les frappes américaines du 15 mars dernier contre des Houthis au Yémen.

Un groupe de discussion informel

Mais Pete Hegseth a aussi partagé des informations sur ces frappes sur un autre groupe Signal, selon un article du New York Times publié ce dimanche. Le journal explique que ce groupe Signal a été créé par Pete Hegseth lui-même avant qu’il soit confirmé en tant que ministre américain de la Défense. Le groupe réunit une douzaine de personnes dont sa femme, son frère et son avocat personnel.

« La vérité est qu’il existe un groupe de discussion informel de ses conseillers les plus proches qui a commencé avant la confirmation », a répondu un fonctionnaire du ministère au New York Times, tout en affirmant que « rien de confidentiel n’a jamais été discuté dans ce chat ».

Sans avoir répondu à nos confrères, le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, a réagi après la publication de l’article en réaffirmant : « il n’y avait pas d’informations classifiées dans les discussions sur Signal, quelles que soient les façons dont ils essaient d’écrire l’histoire ». Pourtant, plusieurs sources du New York Times affirment que les messages contenaient, entre autres, les plans de vols des avions qui ont ciblé les Houthis au Yémen.

Nos confrères précisent que le frère de Pete Hegseth et son avocat travaillent aussi au sein du Pentagone, mais « on ne voit pas très bien pourquoi l’un ou l’autre aurait besoin d’être informé des prochaines frappes militaires visant les Houthis au Yémen ».

« Un quasi-effondrement au sein de l’état-major du Pentagone »

Techniquement, le système de chiffrement de Signal et sa robustesse ne sont pas remis en cause. La messagerie avait tenu d’ailleurs à s’en expliquer après la première phase de ce scandale.

Le constat est surtout que le ministre américain de la Défense n’utilise pas une messagerie recommandée par la Maison-Blanche pour partager des informations sensibles, si ce n’est confidentielles, avec des personnes qui ne sont pas censées y avoir accès.

Une telle messagerie bloquerait, par exemple, tout accès à des personnes non autorisées. Plusieurs sources du New York Times, mais aussi de NBC News, affirment de plus que Pete Hegseth utilise Signal via son smartphone personnel et son téléphone officiel.

Cet épisode est celui d’ « un quasi-effondrement au sein de l’état-major du Pentagone », a commenté l’ancien porte-parole du Pentagone, John Ullyot, qui a tout juste quitté son poste la semaine dernière. Il était pourtant un des conseillers de Donald Trump lors de son premier mandat.

Dans une tribune publiée par Atlantico, le conseiller en communication a affirmé que « Dans ces conditions, il est difficile d’imaginer que le ministre de Défense, Pete Hegseth, puisse rester en poste encore longtemps ».

NPR a aussi publié un article ce lundi expliquant que la Maison-Blanche lui cherchait un remplaçant. Mais la porte-parole de la Maison-Blanche a démenti et Donald Trump a réaffirmé son soutien à son ministre, affirmant qu’il faisait « un boulot super » en ajoutant « il suffit de demander aux Houthis comment ils se portent ».

L’article de NPR se clôture par ailleurs sur un « NPR disclosure : Katherine Maher, PDG de NPR, préside le conseil d’administration de la Signal Foundation ».


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