Open research metadata
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Pour analyser la production scientifique, le monde de la recherche utilise depuis longtemps des bases bibliographiques commerciales très chères dont les données sont jalousement gardées par Elsevier et Clarivate Analytics. La France veut s’en séparer et parie sur OpenAlex pour le faire. Mais ce n’est pas si facile.
Suivant le mouvement de l’open science, le milieu académique essaye péniblement de se défaire de sa dépendance aux grandes entreprises d’édition scientifique et autres « entreprises d’analyse de données ». Elles lui vendent très cher des prestations tout en se gardant les droits sur les textes et données collectées.
Du côté de l’accès aux publications scientifiques en elles-mêmes, la démarche de l’« open access » permet depuis quelque temps de ne plus avoir à passer par un paywall pour de plus en plus d’articles, actes de conférence ou même pour certains livres. Reste que les budgets ont explosé, les institutions payent les abonnements, mais doivent aussi souvent payer pour la publication des articles de leurs chercheurs et chercheuses.
- L’exorbitant coût de l’accès ouvert à la recherche française
- L’open science en transition : des pirates à la dérive ?