L’automne dernier a été particulièrement complexe pour Google. En octobre, le Department of Justice (DoJ) relançait l’idée d’un démantèlement de Google et son éclatement en plusieurs structures plus petites. Le mois suivant, le même ministère proposait que Chrome soit vendu. Android pouvait rester au sein de l’entreprise, à condition d’être plus clairement séparé des autres produits.
Google, de son côté, fustigeait un « programme radical » qui « nuirait aux consommateurs, aux développeurs et au leadership technologique américain au moment même où il en a le plus besoin ».
Entre temps, l’occupant de la Maison-Blanche a changé, propageant des ondes de choc dans l’appareil d’État, les administrations et dans de nombreux secteurs. Selon le Washington Post, on apprend pourtant que le DoJ n’a pas changé d’avis : Google affiche des comportements monopolistiques et devrait se séparer de Chrome.
Clik here to view.

Comme le signale Neowin, la séparation de Chrome rebattrait de nombreuses cartes, dont l’hégémonie du moteur de recherche. Cependant, la décision serait accompagnée d’autres, notamment les contrats de promotion de Google au sein des produits. Dont celui d’Apple, qui reçoit 20 milliards de dollars par an pour configurer Google comme moteur de recherche par défaut dans Safari sur tous ses appareils.
Nos confrères rappellent qu’Apple a déposé en janvier un recours devant le tribunal pour demander l’arrêt de la procédure. L’avis de l’entreprise est qu’au vu des sommes en balance, ses intérêts n’étaient pas équitablement représentés. La demande a été rejetée par le juge fédéral Amit Mehta, mais Apple a été autorisée à fournir ses arguments.
Les propositions finales du tribunal sont attendues dans le courant du mois prochain, indique le Washington Post.