Tant qu'on n'est pas relégué…

Ce matin, l’ANSSI organisait une conférence de presse pour présenter son Panorama de la cybermenace en 2024 (nous y reviendrons dans un second article). Face aux mouvements géopolitiques au niveau mondial, s’est posée la question des relations de la France avec ses alliés… et les autres acteurs du monde cyber, notamment la Chine et la position assez singulière de la Russie.
Les États-Unis sont des alliés, « avec une coopération étroite »
Lors de la conférence de presse à laquelle Next était présent, Vincent Strubel, directeur général de l’ANSSI, l’a réaffirmé sans détours : « Les États-Unis, ce n’est pas nouveau, ce sont des alliés […] avec une coopération étroite, des échanges réguliers sur notre appréciation de la menace ».
Le patron de l’ANSSI met en avant des signalements mutuels, bénéfiques pour les deux nations : « ils nous ont prévenus d’attaques imminentes, on les a prévenus d’attaques imminentes ». Cette coopération « concrète », précise Vincent Strubel, a notamment permis d’éviter des compromissions d’hôpitaux dans les deux pays.
Mais cette coopération s’inscrit aussi dans un cadre plus large de tension entre l’Europe, les États-Unis, la Russie et la Chine.