Ça caille là haut !

Le télescope spatial Euclid, chargé d’étudier l’énergie et la matière noires, a un « petit » problème : de la glace se forme sur ses miroirs. L’ESA essaye de s’en débarrasser sans affecter les mesures optiques, alors que la mission scientifique a déjà commencé.
Le télescope spatial Euclid fait face à un problème de formation de glace sur certains de ses miroirs. De quelques dizaines de nanomètres d’épaisseur, certes, mais le problème est assez sérieux pour que l’équipe fasse tout pour s’en débarrasser.
Pourtant, Euclid a été lancé avec succès en juillet dernier et son voyage vers le point de Lagrange L2 de quelques semaines s’est bien passé. Un mois après, il envoyait ses premières images de test suite à l’allumage de ses deux instruments scientifiques embarqués : un imageur en lumière visible (appelé VIS) et un spectro-imageur infrarouge (Near infrared spectrometer and photometer, NISP).
« Jamais auparavant un télescope n’avait été capable de créer des images astronomiques d’une telle netteté sur une si grande portion du ciel, et en regardant aussi loin dans l’Univers lointain », expliquait alors l’Agence spatiale Européenne.
Mais, au-delà de ces premières images, Euclid a pour mission de photographier pendant au moins six ans l’espace pour étudier matière et énergie noires et envoyer plusieurs millions d’images aux astrophysiciens qui devront ensuite les étudier.
Comme nous l’expliquions la veille du lancement du télescope spatial, Euclid est une mission scientifique unique et incertaine.